🏠 Comprendre la règle des 2,10 m dans le calcul du certificat PEB à Bruxelles
Lorenergie
10/13/2025

🏠 Comprendre la règle des 2,10 m dans le calcul du certificat PEB à Bruxelles
Lorsqu’un propriétaire ou un futur acquéreur reçoit un certificat PEB, il découvre souvent que la surface mentionnée diffère légèrement de celle indiquée sur les plans ou dans l’acte.
Ce décalage intrigue — et la raison tient souvent à la fameuse règle des 2,10 m, propre au protocole PEB de la Région de Bruxelles-Capitale.
Dans cet article, Lorenergie vous explique ce que signifie cette règle, pourquoi elle existe, et comment elle influence le score énergétique de votre logement.
🔹 Qu’est-ce que la surface brute PEB ?
La surface brute de plancher (Sbp) représente la surface totale des planchers situés dans le volume protégé du bâtiment, c’est-à-dire les espaces chauffés et isolés.
Elle se calcule à partir des dimensions extérieures des murs, en incluant l’épaisseur de ceux-ci.
Cette donnée joue un rôle clé dans le certificat PEB : elle sert de base à la comparaison entre les déperditions thermiques (murs, vitrages, toiture, sol) et la taille du volume chauffé.
🔹 La règle des 2,10 m : une condition essentielle
Le protocole bruxellois précise que seules les zones présentant une hauteur libre supérieure ou égale à 2,10 m peuvent être intégrées dans la surface PEB.
En pratique :
- Les zones habitables dont la hauteur sous plafond est inférieure à 2,10 m ne sont pas comptabilisées.
- Cette règle s’applique aux combles aménagés, mansardes, mezzanines ou zones sous toiture où la hauteur varie.
👉 Pourquoi ?
Parce que le but du certificat PEB est de refléter la performance énergétique réelle des espaces effectivement habitables et chauffés.

🔹 Quel impact sur votre certificat PEB ?
Cette règle peut avoir plusieurs conséquences :
- Réduction de la surface PEB totale : certaines parties du logement, notamment sous toiture, sont exclues du calcul.
- Score énergétique parfois moins favorable : plus la surface brute est faible, plus le rapport entre les pertes thermiques et la surface devient défavorable.
En clair : un même logement peut voir sa classe énergétique baisser uniquement parce que la surface brute prise en compte est plus petite.
Cela ne signifie pas que le logement est “moins performant” en réalité — simplement que le calcul est plus rigoureux.
🔹 Exemple concret
Prenons un grenier aménagé avec une toiture en pente :
- La zone centrale, où la hauteur libre dépasse 2,10 m, est comptée dans la surface PEB.
- Les zones sous pente, trop basses, sont exclues.
Ainsi, même si tout l’espace est utilisé, seule la partie réellement habitable entre dans le calcul énergétique.

🔹 Points de vigilance pour les propriétaires
Cette règle s’applique uniquement à Bruxelles-Capitale.
En Wallonie et en Flandre, d’autres méthodologies sont utilisées.
Les anciens certificats PEB (avant 2023) ne prenaient pas toujours cette règle en compte.
Les plans remis au certificateur doivent indiquer les hauteurs sous plafond réelles pour garantir un calcul correct.
🔹 En résumé
La règle des 2,10 m a pour objectif de rendre les certificats PEB plus précis et cohérents entre les biens.
Elle favorise une évaluation réaliste de la surface réellement habitable et chauffée, mais peut donner l’impression d’une surface réduite ou d’un score inférieur.