À Bruxelles, le score PEB est devenu bien plus qu’un simple indicateur technique : c’est un symbole de performance énergétique et une valeur ajoutée réelle pour votre bien immobilier.
Depuis quelques années, la Région de Bruxelles-Capitale fixe un objectif clair pour 2046 : amener l’ensemble du parc immobilier à un niveau C sur l’échelle PEB, soit environ 150 kWh/m².an.

Mais comment atteindre ce fameux objectif PEB 150 ? Et surtout, que signifient vraiment les lettres C, B et A qui composent la zone “verte” du certificat ?
Lorenergie vous explique comment passer d’un logement énergivore à un bien performant, durable et valorisé.

🎯 Le score C : l’objectif régional pour 2046

L’objectif C représente la référence énergétique à atteindre pour tous les logements bruxellois d’ici 2046.
Un logement classé C (96 à 150 kWh/m².an) est considéré comme énergétiquement performant et conforme aux standards futurs.

👉 Concrètement, un bien qui obtient un PEB C remplit généralement ces conditions :

• Une isolation complète (murs, toitures, planchers) ;
• Des menuiseries performantes (double ou triple vitrage, châssis étanches à l’air) ;
• Un système de chauffage moderne et bien régulé (chaudière à condensation, pompe à chaleur, thermostat programmable, etc.) ;
• Et un contrôle correct de la ventilation.

Ce niveau est réaliste et atteignable grâce à une rénovation bien planifiée.
Il offre déjà un excellent confort thermique, des factures d’énergie maîtrisées et une valeur immobilière accrue.

👉 En savoir plus : Comment prédire son score PEB avant les travaux ?

💡 Le score B : entre rénovation exemplaire et construction neuve

Obtenir un score B (46 à 95 kWh/m².an) est plus ambitieux.
Sur l’échelle PEB, ce niveau se situe entre l’objectif de rénovation 2046 (C) et les standards des bâtiments neufs.

Alors, est-il possible d’atteindre un PEB B lors d’une rénovation ?
➡️ En théorie oui, mais cela nécessite d’aller au-delà de la simple réduction des pertes… en produisant sa propre énergie.

Une fois le logement parfaitement isolé, les gains supplémentaires se trouvent dans la production et la récupération énergétique :

• Pompe à chaleur (PAC) air/eau ou géothermique ;
• Panneaux photovoltaïques pour couvrir les besoins électriques ;
• Systèmes de cogénération ou récupération de chaleur ;
• Ventilation double flux avec récupération d’énergie.

Ces solutions permettent de compenser la consommation par la production locale d’énergie, réduisant ainsi drastiquement le besoin primaire.
C’est aussi ce que préconisent les standards de construction “quasi zéro énergie” (Q-ZEN) adoptés en Belgique.

🏆 Le score A : vers la maison passive

Le score A (≤ 45 kWh/m².an) correspond à une performance d’exception.
C’est la zone verte foncée sur l’échelle PEB — celle des bâtiments passifs ou à énergie positive.

Un bien classé A :

• Consomme très peu ou pas du tout d’énergie fossile ;
• Est totalement isolé (façades, sols, toitures) ;
• Bénéficie d’une étanchéité à l’air quasi parfaite ;
• Et produit autant ou plus d’énergie qu’il n’en consomme grâce à des installations solaires, des PAC ou des batteries domestiques.

Ces performances sont encore rares en rénovation mais de plus en plus atteignables, notamment via les programmes RENOLUTION.

👉 Plus d’infos : Rénolution – Bruxelles Environnement

🔍 Ce que signifient réellement les lettres vertes du PEB

Sur l’échelle PEB bruxelloise, les lettres vertes C, B et A symbolisent trois niveaux de performance :

• C : objectif régional 2046, réaliste et atteignable via une rénovation complète.
• B : logement exemplaire, combinant isolation performante et production d’énergie.
• A : standard passif, où le bâtiment devient producteur net d’énergie.

Ces trois lettres ne mesurent pas seulement la consommation d’énergie, mais aussi la qualité globale du bâtiment : isolation, systèmes techniques, orientation, étanchéité, régulation, etc.

👉 Pour mieux comprendre comment la hauteur sous plafond ou la surface brute PEB influencent le calcul, consultez notre article sur la règle des 2,10 m.

⚙️ Comment atteindre ces scores ?

La clé du succès repose sur une approche globale et cohérente :

Faire un diagnostic énergétique complet pour connaître les points faibles du logement.

Prioriser les travaux d’isolation avant tout remplacement de système.

Optimiser la régulation du chauffage (thermostats, vannes, courbes de chauffe).

Ajouter un système de production renouvelable si possible (panneaux, PAC, cogénération).

Faire actualiser son certificat PEB après travaux pour valoriser les résultats.

Chez Lorenergie, nous proposons une simulation PEB complète qui identifie les travaux prioritaires, leur impact sur le score et le coût estimé.
C’est la meilleure façon d’évaluer le chemin vers le “vert” avant d’investir.

👉 Découvrez notre service : Simulation PEB et conseils de rénovation

🌱 En résumé

Atteindre un PEB dans le vert, c’est avant tout :

• Une bonne isolation 🧱
• Un système de chauffage performant 🔥
• Des menuiseries de qualité 🪟
• Et, pour les plus ambitieux, une production d’énergie propre ☀️

Avec ces leviers, vous pouvez viser sereinement le score C pour 2046, voire le B ou A avec des investissements mieux planifiés et rentables à long terme.

Lorenergie SRL
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